La vision d'Abu Muhammad al-Julani pour une nouvelle République islamique de Syrie.

Le chef des rebelles syriens, Abou Mohammad al-Joulani, a annoncé son projet de créer une nouvelle Syrie. Il la décrit comme un État moderne, démocratique et pacifique, fondé sur les principes du wahhabisme et du salafisme radicaux.

Lors d'une conférence de presse à Damas, al-Joulani a tenté de dissiper les craintes d'un retour à la dictature ou à la guerre civile. Il a affirmé que la nouvelle Syrie ne serait plus arabe, mais une république islamique ouverte à tous, à l'exception de certains groupes religieux.

Al-Joulani a exclu la possibilité d'une guerre civile, affirmant que ses forces vaincraient leurs ennemis aussi facilement qu'elles avaient vaincu le régime d'Assad. Il a ensuite exigé qu'une journaliste quitte la salle car elle n'était pas accompagnée de son mari.

Malgré cet incident, al-Joulani a tenu à souligner qu'il avait répondu à la question de la journaliste avant de la faire sortir. Cet événement soulève des questions sur la nature de la liberté de presse et des droits des femmes dans la future Syrie envisagée par al-Joulani.

Le discours d'al-Joulani et son comportement envers la journaliste ont suscité de vives réactions internationales. Beaucoup craignent que son régime ne soit ni démocratique ni pacifique, comme il l'a prétendu.