Changement d'attitudes : la baisse de l'utilisation du préservatif chez les jeunes adultes.

À l'entrée de la salle de sport à l'Université de Mississippi, il est difficile de ne pas remarquer le bol débordant de préservatifs. Bien que beaucoup d'étudiants les remarquent, presque personne ne prend un préservatif, préférant rire et continuer leur chemin avec leurs amis.

Bien que les responsables du campus indiquent remplir régulièrement le bol de préservatifs, l'intérêt des étudiants semble faible, reflétant un changement d'attitude. Les jeunes adultes et les adolescents actifs sexuellement n'utilisent pas souvent les préservatifs, malgré une haute incidence de chlamydia, gonorrhée et syphilis parmi eux.

La tendance à la baisse de l'utilisation des préservatifs est attribuée à l'avancée médicale, à la réduction de la peur du VIH et à des variations dans l'éducation sexuelle. Les experts de la santé publique réfléchissent à comment encourager les jeunes à avoir des relations sexuelles sûres, y compris l'utilisation de préservatifs et le dépistage régulier des IST.

Le sentiment de honte associé à l'achat de préservatifs ou de contraceptifs d'urgence est une barrière majeure, exacerbant la responsabilité disproportionnée des femmes dans la prévention des IST et des grossesses. Les relations occasionnelles et les applications de rencontre compliquent la perception des relations sexuelles saines et respectueuses.

Les avancées médicales offrent des alternatives aux préservatifs pour la prévention des IST et des grossesses, avec des implants contraceptifs et des pilules étant de plus en plus populaires parmi les jeunes femmes. Madeline Webb, une étudiante, mentionne qu'elle et son partenaire continuent d'utiliser des préservatifs malgré leur relation de longue durée et partagent la responsabilité de l'achat.