L'UE propose des "centres de retour" pour augmenter les expulsions des demandeurs d'asile déboutés.

L'Union européenne veut augmenter les expulsions et envisage de créer des 'centres de retour' dans des pays tiers pour les demandeurs d'asile rejetés. Seulement 20% des personnes ayant reçu une ordre d'expulsion sont effectivement retirées du territoire de l'UE, selon la Commission européenne.

La proposition vise à uniformiser les pratiques pour les 27 membres de l'UE et permettrait aux autorités nationales d'un pays d'appliquer l'ordre d'expulsion émis par un autre pays. Magnus Brunner, le commissaire européen chargé de la migration, a déclaré que le taux actuel d'expulsions de 20% est inacceptable.

Pour que la proposition fonctionne, l'UE doit obtenir que les pays d'origine reprennent leurs citoyens. Brunner a reconnu que la commission et les États membres travaillent encore à améliorer cela.

Les 'centres de retour', également nommés centres de déportation, ne s'appliqueront qu'aux personnes dont la demande d'asile a été rejetée et n'incluront pas les mineurs non accompagnés. Brunner a ajouté que tout accord futur devrait inclure des protections pour garantir le respect de la loi internationale et des droits de l'homme.

Cette proposition inclut également des peines plus strictes pour ceux qui évitent les déportations et prolonge la détention des demandeurs d'asile rejetés qui présentent un risque de fuite ou de sécurité, de 18 à 24 mois. La proposition sera maintenant envoyée au Parlement européen et aux États membres pour approbation.