La lutte silencieuse : les femmes sud-coréennes face au traumatisme des deepfakes pornographiques.

Il y a trois ans, une Sud-Coréenne de 30 ans a reçu une série d'images fausses la montrant nue en ligne, et elle est toujours en traitement pour son traumatisme. Utiliser un téléphone mobile lui rappelle ces horribles événements.

Récemment, beaucoup d'autres femmes sud-coréennes ont partagé des histoires similaires alors que le pays fait face à une vague de vidéos et d'images deepfake non consensuelles. Le parlement a récemment modifié une loi rendant illégal le fait de regarder ou de posséder du contenu pornographique deepfake.

Les suspects dans la plupart de ces cas en Corée du Sud sont des adolescents qui ciblent souvent des amies, des parentes ou des connaissances. Cela soulève des questions sur les programmes scolaires et menace d'aggraver la division entre hommes et femmes.

La police a arrêté 387 personnes pour des crimes liés aux deepfakes cette année, dont plus de 80% sont des adolescents. Environ 800 élèves ont signalé aux autorités avoir été victimes de contenu deepfake intime cette année.

Les fausses images reçues par la femme sud-coréenne utilisaient des photos qu'elle avait publiées sur l'application de messagerie locale Kakao Talk, combinées à des photos de nus d'inconnus. L'utilisation d'un smartphone ravive parfois les souvenirs des images fausses.