Les tensions montent en Géorgie après une élection controversée, sur fond de manifestations et de surveillance internationale.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a apporté son soutien au parti au pouvoir en Géorgie. Il a déclaré que leur victoire aux élections législatives était libre et démocratique.

Cette déclaration contredit les protestations de l'opposition géorgienne, qui dénonce une élection truquée. L'UE et les États-Unis ont également exprimé des inquiétudes et demandé une enquête approfondie.

Orbán, proche allié de Vladimir Poutine, est le premier dirigeant étranger à se rendre en Géorgie depuis le scrutin. Sa visite a été accueillie par des manifestations de l'opposition, qui le qualifie de «marionnette» de Poutine.

Le parti au pouvoir, Rêve géorgien, est accusé de dérives autoritaires et de rapprochement avec Moscou. Il a adopté des lois controversées, notamment sur les «agents de l'étranger», qui inquiètent l'UE.

La Géorgie aspire à rejoindre l'UE et l'OTAN, mais les tensions politiques actuelles menacent ces ambitions. L'opposition appelle à de nouvelles élections et à une enquête internationale sur les irrégularités électorales.